Les seniors sont plus vulnérables dans la circulation. Ces dernières années les aînés n’ont pas bénéficié de beaucoup de progrès au niveau de la sécurité routière. Il convient de mettre en place de meilleurs aménagements pour protéger ces derniers des accidents potentiels.
Les piétons entre 65 et 90 ans sont les personnes les plus touchées par les accidents graves, ils sont 8 fois plus touchés que les enfants entre 0 et 17 ans. Ils ont également 2,5 fois plus de risques d’avoir un accident grave que les personnes entre 25 et 44 ans. Les accidents ont plus fréquemment une issue fatale pour les seniors, en raison de leur vulnérabilité physique.
Par ailleurs, un tiers des collisions graves impliquant les seniors sont dues à un refus de priorité de l’usager antagoniste à un passage piéton. Malheureusement, les seniors représentent 30% des blessés graves et 40% des tués dans les accidents avec des piétons.
En localité, le nombre de personnes tuées est clairement lié à la vitesse signalée. Les accidents avec des issues fatales passent du simple au triple entre une localité limitée à 30km/h et une localité limitée à 50km/h. Les accidents causés par la vitesse ont souvent une issue fatale pour les piétons, plus de 56 individus sur 1000 ont perdu la vie en 2015 dans une collision avec un véhicule.
La prévention des accidents chez les seniors doit mettre l’accent sur les facteurs de risques les plus importants. Il s’agit de leur vulnérabilité physique, des altérations cognitives (notamment les capacités visuospatiales et la vitesse de traitement de l’information), les difficultés à évaluer les distances et les vitesses. Enfin, les troubles de l’équilibre peuvent aussi constituer un risque important chez les piétons âgés.
La majorité des accidents de piétons sont des collisions avec d’autres usagers de la route. Dans les localités, la probabilité d’une issue fatale lors d’un accident grave est cinq fois supérieure pour un piéton que pour une personne occupant une voiture. Les piétons sont aussi plus vulnérables que les motocycles ou les vélos.
Dans plus de la moitié des cas d’accidents graves, les piétons impliqués ne sont pas fautifs. Pour les seniors de 65 ans et plus, cette part augmente avec ¾ de piétons non-fautifs dans les accidents. Ils sont responsables seulement dans 21% des cas, en général lorsqu’ils traversent la chaussée de manière imprudente.
